Brésil ! Rio, Copacabana, belles filles, soleil, plage et samba…
Je te présente tout de suite mes excuses, petite lutine Kali, ça risque encore de gâcher ton café ( le mien est amer..), après la vodka de ta nuit, mais, bon…
« Le malheur est un arbre au bois dur ; vous le fichez en terre, il ne demande pas de soins, il grandit seul, s’étoffe, on le trouve sur tous les chemins. »
Bahia telle qu’a dû la connaître Amado enfant, et telle qu’on l’imagine en lisant ses livres
Relire Jorge Amado, qui a enchanté mes années lycée, quand je l’ai découvert et que j’ai dévoré ses romans : »Tieta d’Agreste » ( peut-être bien mon préféré, mais c’est dur de choisir ), « Gabriela, girofle et cannelle », « Dona Flor et ses deux maris », « Tereza Batista », « Tocaïa Grande »…
« L’humour, cela ne s’acquiert qu’avec le temps, avec l’âge. Pour ma part, ce n’est que lorsque j’ai été près de mes quarante ans, c’est-à-dire que j’avais déjà vécu la moitié du temps de vie que j’ai vécu jusqu’ici, que l’humour a fait son apparition. Il s’est mis à exister dans mon oeuvre et à être utilisé comme une arme, la plus efficace de toutes, pour dénoncer le présent et défendre les intérêts du peuple, une constante de tous mes livres… »
Car si Amado a été un auteur militant pendant de nombreuses années ( ses livres, comme « Bahia de tous les saints » sont tragiques ), un virage s’est amorcé dans son oeuvre plus tard et croyez-moi, il m’a beaucoup fait rire ! Autre aspect non négligeable pour moi – c’est un goût personnel – ses romans regorgent de scènes de cuisine et de repas; car c’est un écrivain de la sensualité, pour qui les plaisirs de la chair et du corps en général sont essentiels, un grand épicurien.
« L’homme au pardessus s’est levé au milieu du bar. Il interpelle un ouvrier : – Pourquoi faites-vous la grève ? – Pour améliorer les salaires. – Mais de quoi avez-vous besoin ? – Ben, d’argent… – Vous voulez donc être riches vous aussi ? L’ouvrier ne sait que répondre. À vrai dire il n’a jamais pensé être riche. Ce qu’il voudrait c’est un peu d’argent pour que sa femme ne réclame plus tant, pour payer le médecin, pour acheter un autre habit que celui qu’il porte et qui est usé jusqu’à la corde. »
Suivez ce lien : « Authologies« , une page bien fichue lui est consacrée et sur Babelio, vous trouverez trois vidéos de l’INA, Amado face à Bernard Pivot et Jacques Chancel, ainsi que de nombreux extraits de son oeuvre. Sans oublier « Bourlingueurs« … que je ne me lasse pas de recommander, pour un petit voyage.
8 réflexions au sujet de « Le monde est beau!!! : le Brésil, sa bonne humeur, son foot-ball, ses pauvres et…Jorge Amado »
J’adoooooore Amado !!! Je découvre que je ne les connais pas tous, chic, du bonheur à venir !Tout à fait d’accord pour les scènes de cuisine !
Dona Flore en particulier !!!
Il y a aussi « La bataille du petit Trianon », excellent !
Je souscris donc sur tout !!!
Et puis aussi sur un autre message, coup de coeur pour Izzo aussi !Bref totalement raccord !
Bises
ça fait plaisir, c’est formidable, sans se connaitre, de se trouver des affinités comme celles-ci…car Amado est un auteur hélas un peu oublié .
Dona Flor c’est du plaisir à chaque page; ce type foisonnait d’idées plus baroques les unes que les autres. J’ai lu aussi ses « Navigations de cabotages » qui sont, comme il dit « des notes pour des mémoires qu’il n’écrira jamais »et il a tenu parole.
Quant à Izzo, s’il savait qu’on a mis Delon dans la peau de son Montale, il huuuurlerait, quelle trahison !
As-tu lu « Le soleil des mourants » ?…
Bon, un de ces matins, promis, je parlerai de choses marrantes, promis juré !
Delon en Montale , une trahison? Heu…le mot est faible !
Rien compris au personnage, rien compris à l’esprit des livres, rien compris à Marseille, le tout mouliné à sauce provençale vue de Paris !!!
Beurk et GRRRRRR !
Bises
Je n’en dirai pas plus : on est d’accord sur toute la ligne !
J’ai mis le lien vers le site créé par le fils d’Izzo, sur son père et la géographie urbaine de Fabio, pas mal…
Merveilleux auteur, vraiment. C’est vrai, on ne peut pas tout lire, hélas !Mais on est parfois très déçu malgré les éloges de la critique
Mais Amado est grand
Il y a eu la grande époque ( je te disais : vieille réac ! ), avec Amado qui fut source de lecture vorace, Garcia Marquez, et son livre qui serait mon compagnon sur une île déserte…Récent, je te conseille » Dans la ville des veuves intrépides » de James Canon, formidable. Moi j’ai peu lu les japonais, je me dis aussi que je vais le faire…Chaque chose en son temps…
J’adoooooore Amado !!! Je découvre que je ne les connais pas tous, chic, du bonheur à venir !Tout à fait d’accord pour les scènes de cuisine !
Dona Flore en particulier !!!
Il y a aussi « La bataille du petit Trianon », excellent !
Je souscris donc sur tout !!!
Et puis aussi sur un autre message, coup de coeur pour Izzo aussi !Bref totalement raccord !
Bises
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ça fait plaisir, c’est formidable, sans se connaitre, de se trouver des affinités comme celles-ci…car Amado est un auteur hélas un peu oublié .
Dona Flor c’est du plaisir à chaque page; ce type foisonnait d’idées plus baroques les unes que les autres. J’ai lu aussi ses « Navigations de cabotages » qui sont, comme il dit « des notes pour des mémoires qu’il n’écrira jamais »et il a tenu parole.
Quant à Izzo, s’il savait qu’on a mis Delon dans la peau de son Montale, il huuuurlerait, quelle trahison !
As-tu lu « Le soleil des mourants » ?…
Bon, un de ces matins, promis, je parlerai de choses marrantes, promis juré !
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Delon en Montale , une trahison? Heu…le mot est faible !
Rien compris au personnage, rien compris à l’esprit des livres, rien compris à Marseille, le tout mouliné à sauce provençale vue de Paris !!!
Beurk et GRRRRRR !
Bises
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Je n’en dirai pas plus : on est d’accord sur toute la ligne !
J’ai mis le lien vers le site créé par le fils d’Izzo, sur son père et la géographie urbaine de Fabio, pas mal…
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Ah là là … Je ne le connais pas. Mais il faudrait tant et tant de vies pour pouvoir tout lire !!
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Merveilleux auteur, vraiment. C’est vrai, on ne peut pas tout lire, hélas !Mais on est parfois très déçu malgré les éloges de la critique
Mais Amado est grand
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Je ne lis presque pas de littérature sud-américaine, je ne sais pas trop pourquoi. Un jour, j’aurais envie!
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Il y a eu la grande époque ( je te disais : vieille réac ! ), avec Amado qui fut source de lecture vorace, Garcia Marquez, et son livre qui serait mon compagnon sur une île déserte…Récent, je te conseille » Dans la ville des veuves intrépides » de James Canon, formidable. Moi j’ai peu lu les japonais, je me dis aussi que je vais le faire…Chaque chose en son temps…
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